Projet ASToN/Numérisation et sécurisation du foncier à Sèmé-Podji : le Maire Charlemagne Honfo dans une vision prospective et anticipative

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Après le lancement du projet ASToN, Villes Intelligentes, le mercredi 23 Octobre 2019, dans la Ville de Kampala en Ouganda, sous la houlette du Maire de ladite ville et en présence des Maires des 12 villes retenues dont celui de Sèmé-Podji, M. Charlemagne Honfo, la délégation de l’équipe du projet est à Sèmé-Podji depuis ce jeudi matin, pour une visite de travail de 48 heures.
La première rencontre qui a eu lieu ce matin, en présence du Maire Charlemagne Honfo, de ses adjoints, des géomètres et urbanistes, du directeur départemental de l’ANDF et celui du ministère de l’économie numérique, a permis aux uns et aux autres, de cerner le contenu réel dudit projet.
Après une brève présentation du projet par le Secrétaire général, le Maire a remercié l’Agence Française de Développement, pour avoir mis cet outil révolutionnaire à la disposition des douze villes Africaines. Ce projet, qui a bien voulu prendre en compte, à Sèmé-Podji, la numérisation du foncier et partant, de tous les secteurs d’activités, est pour mettre davantage de rigueur pour un changement de comportement, selon ses propos.
Pour lui, tout développement passe par la sécurisation du foncier.  »C’est pourquoi, elle s’impose à tout le monde. La numérisation du foncier, va contribuer à mettre tout le système en réseaux pour la qualité du service à rendre à la population dans sa gestion et dans l’adressage de la ville » a souligné l’autorité communale.
Et, selon l’experte de ASToN,  »le numérique vient simplifier la vie des populations autant que les réalités de la commune permettront d’aller plus loin ». Il faut souligner que cette journée a été marquée par trois communications dont la maturité numérique de la commune. Ce qui a conduit à un état des lieux sur le numérique pour des décisions concrètes à prendre dans sa mise en oeuvre.
Pour rappel, ce projet qui a une durée d’environ trois ans, connaitra trois phases, à savoir, l’exploration des besoins, la mise en place des groupes d’actions locales et enfin, l’expérimentation.