Organisée en différée, la journée internationale de la fille célébrée la date 11 octobre de chaque année a eu le 13 octobre de l’année en cours. Et c’est la commune de Sèmè-Podji dans le département de l’Ouémé qui a abrité au plan national les manifestations officielles. Lesdites manifestations ont été présidées par le ministre des affaires sociales et de la microfinance, Véronique Tognifodé avec à ses côtés le maître de terre, Jonas Sèdozan GBENAMETO, maire de la commune de Sèmè-Podji.
« Ma voix, l’égalité pour notre avenir ». C’est le thème retenu cette année 2020 pour la 9 ème édition de la journée internationale de la fille (JIFI).
En effet, la fréquentation des médias sociaux faisant désormais partie intégrante du quotidien des nombreuses filles à travers le monde est devenue le mal nécessaire pour celles-ci qui se font de plus en plus abusées et harcelées à travers ces plateformes.
Face à l’ampleur que prend cette situation, des dispositions allant dans le sens de la lutte pour le droit de ces futures mères sont entrain d’être prises depuis des années quand on sait que d’après les enquêtes menées par Plan International,58 pour cent sur les 98 pour cent des filles interrogées subissent des actes de harcèlement en ligne.
Au cours de cette édition, la 9 ème au titre de l’année 2020 qui a lieu au Centre des jeunes et de loisirs de la commune de Sèmè-Podji chacun en ce qui le concerne parlant des différents acteurs qui interviennent dans la cause du mal des filles a pris la parole pour décrire la situation de non droit que vivent ces êtres humains de sexe féminin.
Pour le maire, Jonas GBENAMETO soutenu par son adjoint, Timothée Gbèdiga il est notamment de la responsabilité des autorités de veiller à réduire les inégalités dont les « femmes » font l’objet en matière d’accès à l’éducation et de mariage forcé. C’est pourquoi au nom de sa population et de son conseil, l’édile de Sèmè-Podji a remercié le gouvernement béninois di14rigé par le président, Patrice TALON pour toutes les actions qui sont menées pour l’épanouissement de la jeune fille.
A la suite des premières Interventions, le ministre des affaires sociales et de la microfinance dans ses propos a souligné que la JIFI offre l’occasion de réinventer un monde meilleur qui inspire les adolescents. Véronique Tognifodé au pupitre a profité de l’aubaine pour révéler à l’assistance (représentants de l’UNICEF ; Plan International ; Secrétaire de la préfecture de l’Ouémé, Jean-Baptiste Akpamagbo ; les jeunes filles de l’Ouémé ; élus communaux…) les résultats d’une enquête menée par l’INSAE au Bénin sur les difficultés que vivent les filles.
Vivement que d’autres actions plus efficaces soient menées davantage à l’égard des filles ; ceci pour le droit et l’égalité.